J’étais vraiment extrêmement impatient de faire cette séance de recherche sur l’Atlantide où le subconscient d’Elen nous avait conseillé lors de la séance précédente de venir explorer « la fin ».
J’étais tout aussi fébrile et impatient que lors de la toute première séance par rapport à ce que nous allions découvrir. Et comme lors de la toute première scène où j’avais rencontré Ismée pour la première fois en haut de la colline surplombant toute l’île avec une vue sur la cité, cette séance commençait avec une scène tout aussi spectaculaire.
Nous allons retrouver Ismée dans une situation de stress palpable qui va également affecter Elen. Cette situation angoissante se ressent dans la fluidité de la séance et des réponses où Ismée/Elen ont toutes les deux du mal à se concentrer à la fois sur mes questions et sur ce qui se passe. Je vais essayer au maximum de détourner Ismée de ce stress tout en essayant de recueillir le maximum d’informations.
Situation inquiétante sur l’île Atlante :
- Où es-tu ? Que vois-tu autour de toi ?
- Je suis dans mon temple de méditation… en fait, au sommet… là, ce n’est pas au sommet, il y a des arbres autour. C’est un autre endroit de méditation.
- D’accord. Comment sont ces arbres ?
- … Ils sont… feuillus… ils m’abritent un peu.
- Est-ce qu’il fait jour ou nuit ?
- C’est le lever du soleil, toujours.
- Et comment te sens-tu à cet endroit ?
- …
- Est-ce que tu es seule ? Est-ce qu’il y a d’autres personnes avec toi ?
- Non, là je suis seule.
- Et qu’est ce que tu es en train de faire exactement ?
- Je suis sur un tapis et je médite. Je fais une prière.
- Tu veux m’en dire un peu plus sur cette prière ?
- On chante justement. Je me suis entendue chanter. On peut faire toutes les prières. Soit on les fait dans le silence, soit on peut les faire en chantant.
- Et est-ce qu’il y a d’autres personnes qui sont là et qui t’accompagnent ou tu es seule ?
- … Non, je suis seule.
- Comment es-tu habillée aujourd’hui ?
- … donc, à nouveau je porte une espèce de toge blanche, elle est un peu plus longue.
- Est-ce que tu as les pieds nus, chaussés ?
- Oui, j’ai les pieds nus. J’ai enlevé mes chaussures pour faire la prière… et ma ceinture, pareil, elle est décorée. J’ai une ceinture cette fois-ci qui est décorée autour de la taille.
- Qu’est ce que tu veux dire par décorée ?
- Il y a des petites incrustations de métal dans la ceinture pour faire joli
- Et tes cheveux comment sont-ils ?
- Ils sont coiffés en chignon, mais c’est un chignon qui est au sommet de la tête.
- Est-ce que tu es en bonne santé ? Comment perçois-tu ton corps ? Est-ce que ça va ou pas ?
- … Oui, je suis en bonne santé.
- Tu as quel âge environ ?
- 38
- Est-ce que tu travailles toujours au même endroit ?
- Oui… En fait, autour de moi, je sens… en fait, il y a une odeur spéciale qu’il n’y a pas d’habitude.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Quel genre d’odeur ?
- Il y a une odeur un peu de brulé… de fumée ! De fumée ! Comme s’il y avait beaucoup de fumée.
- Elle vient d’où cette fumée ?
- Je ne sais pas… Mais je me sens un peu en stress. Je suis venu faire la méditation, mais c’est pour apaiser mon stress.

- Est-ce que cette fumée était déjà là avant que tu arrives ?
- Oui, elle était déjà là avant que j’arrive.
- Est-ce que tu la sens seulement ou est-ce que tu la vois également ?
- On la voit aussi, ça fait comme une petite brume.
- Et donc, c’est ça qui te cause du stress ?
- On est inquiets. On est tous inquiets.
- Et pour toi, ta façon de t’aider est de venir méditer, prier en haut de la colline ?
- Oui.
- Et ça t’apporte du bien, ça te soulage ?
- … Je sens que la prière m’apaise, mais je suis toujours quand même inquiète.
- Est-ce qu’il y a d’autres choses dont tu aimerais me parler à cet endroit où tu es, où tu pries en ce moment, ou pas ?
- En fait, oui, ce sont de grands arbres. Les arbres sont assez grands. En fait, c’est la seule forêt de l’île. Je suis dans la forêt. J’ai dit qu’ils étaient feuillus, mais en fait, c’est une espèce d’arbre qui est entre… ça ressemble un peu au sapin, mais c’est un gros conifère très haut… Mais c’est… oui, c’est bizarre.
- Qu’est-ce qu’il a de bizarre exactement ?
- Il est très grand.
- Et donc c’est un endroit différent de celui où tu vas prier habituellement ?
- Je change d’endroits.
- Et c’est quelque chose que tu fais régulièrement ?
- Tous les jours.
- Est-ce que tu es prête à quitter cet endroit ?
- Oui.
- J’aimerais qu’on aille explorer ce qui se passe, ce qui te cause de l’inquiétude. Est-ce que tu es d’accord pour qu’on aille voir ce qui est à l’origine de cette fumée ou pas ?
- Oui.
- Très bien, donc on va se déplacer à un moment dans un endroit approprié pour en apprendre un peu plus sur cette fumée qui se dégage et qui crée cette inquiétude. Où est-ce que tu es ? Qu’est ce que tu vois devant toi ?
- Là, je suis sur un plateau. C’est un endroit au bord des falaises et il y a beaucoup de rocher et en fait, la fumée vient de sous les rochers. Elle sort entre les rochers. Comme s’il y avait quelque chose dessous qui fait de la fumée… Donc c’est pour ça qu’on est très inquiets.
- Est-ce que ça fait longtemps qu’il y a cette fumée qui se dégage ?
- Ça fait quelques semaines.
- Est-ce qu’il y a des personnes, des spécialistes qui travaillent à ce sujet ? Qu’est-ce que vous faites, qu’est-ce qui se passe ?
- …
- Est-ce que par exemple, tu as changé tes activités au quotidien ou tu continues ta vie comme d’habitude ?
- Il y a quand même des changements parce que nous sommes inquiets de cette fumée et donc il y a beaucoup de discussions, de réunions dans la ville pour savoir ce qu’il faut faire. Est-ce qu’il faut partir, est-ce qu’il faut évacuer toute l’île, donc on essaie de travailler un peu, mais il y a beaucoup de réunions.
- Est-ce que tu es d’accord pour qu’on se déplace à un moment d’une de ces réunions ?
- Oui.
- Donc on va aller à un moment d’une de ces réunions. On est maintenant à l’une de ces réunions. Peux-tu me dire ce qui se passe ?
- C’est très animé.
- Où est-ce que vous êtes ?
- Dans… Je vois qu’on ne s’est pas mis dans l’agora parce qu’il y a trop de fumée. Donc on s’est mis dans un autre endroit, dans une grande salle, à l’intérieur, mais qui est très aéré, mais qui a moins de fumée ?
- Tu m’as dit que cette fumée sortait des rochers, mais dans un endroit particulier ou dans différents endroits ?
- Il y a différents endroits, mais avec les vents, ça amène beaucoup de fumées dans certaines zones de l’île. Donc les réunions se font plutôt dans un genre de salle, mais où il y a plus d’aération.
- Est-ce que c’est difficile pour vous de respirer ou pas ?
- À l’endroit où on se réunit, non.
- Et est-ce qu’il y a beaucoup de monde dans cet endroit où vous vous réunissez ?
- Oui, il y a beaucoup de monde, ça crie beaucoup. Ça se dispute.
- Est-ce qu’il y a quelqu’un en charge ? Comment ça se passe exactement ?
- Il y a plusieurs personnes qui dirigent la réunion. Il y a comme un groupe de personnes qui sont assises derrière une grande table en long et nous on est autour en arc de cercle, mais tout le monde est debout, les bras sont levés, tout le monde s’énerve et en fait, il y a une grosse discussion entre ceux qui veulent rester et ceux qui disent qu’il faut partir en urgence parce que l’île va peut-être exploser. Donc il y a de grosses discussions et en fait, moi, je suis de ceux qui pensent qu’il faut partir.
- Tu aimerais partir ?
- Oui.
- Et comment feriez-vous pour partir ?
- C’est le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de bateaux pour prendre tout le monde.
- Vous avez des bateaux quand même ?
- Justement, on a très peu de bateaux, donc…
- Et est-ce que ce sont de gros bateaux qui vous permettraient de voyager assez loin ?
- On ne peut pas avoir une grosse autonomie, notamment à cause de la… ce sont des bateaux en bois, mais l’autonomie de nourriture… on va être limités.
- Ils servent à quoi ces bateaux habituellement ?
- Ce sont plutôt des bateaux de balade autour de l’île, mais ils ne sont pas faits pour voyager loin.
- Et est-ce que vous connaissez les environs de l’île ? Est-ce que vous savez s’il y a d’autres endroits, d’autres terres où vous pouvez aller ou pas ?
- C’est quand même une aventure et c’est pour ça qu’il y a beaucoup de personnes qui ne veulent pas partir, qui disent qu’on va mettre notre énergie tous ensemble et on va réussir à sauver l’île.
- Donc il y a les personnes qui comme toi préfèreraient partir évacuer rapidement et les autres qui préfèrent utiliser l’énergie pour essayer d’arrêter cette fumée ?
- Oui.
- Et de quoi elle vient exactement cette fumée, est-ce que vous savez ce qui a causé ça ou pas ?
- … Je vois qu’il y a une grande… il y a quand même un vent de panique et on a essayé de faire des cercles de prière, mais justement, il y a un tel vent de panique que les gens n’arrivent pas à se concentrer comme il faut pour faire les cercles de prière et aussi les bateaux ne sont pas faits pour prendre toutes nos… pour prendre des objets. Il n’y a pas beaucoup de réserves, il n’y a pas de cale. Il y a une petite cale, mais pas suffisante… Et c’est difficile d’imaginer qu’on ne pourra pas prendre toute notre technologie, toutes les choses qu’on a découvertes, donc ça stresse beaucoup de monde… la bibliothèque, toute notre histoire…

Colère parmi les Atlantes :
- Est-ce qu’il arrive d’avoir de la violence, des crimes dans ta ville, dans l’endroit où vous vivez ou pas ?
- Non. Il n’y a pas de crimes ou… non, il n’y a pas vraiment d’insécurité. Après, en ce moment, il y a quand même une espèce de colère parce que justement personne n’a prévu que si jamais il y a un danger pour l’île et qu’il faut évacuer l’île, personne n’a prévu ça. Et donc, il y a quand même une panique par rapport à ça. Mais d’autres disent que ce n’est rien, que c’est juste passager et que si on fait des cercles de prière ça va s’arrêter parce qu’on va nous amener de l’énergie à l’île pour quelle s’apaise.
- Est-ce qu’à travers vos cercles de prière, vos méditations est ce que vous avez déjà reçu des messages, des informations par rapport à l’origine de cette fumée ?
- C’est le cœur de l’île qui se réveille, comme si c’était un volcan endormi en fait et nous, on n’était pas au courant de ça.
- Ça ne faisait pas partie de vos histoires ?
- Donc on n’a pas vraiment posé de questions par rapport à cela.
- Vous aviez posé des questions par rapport à quoi ?
- … Je ne me souviens plus de la question.
- Qu’est-ce que… quelles était les causes pour vous avant de poser ces questions ?
- Je veux dire par là qu’on ne se doutait pas qu’il y avait au centre de l’île une activité sous l’île une activité volcanique et on a découvert ça récemment. Mais, justement, on a découvert cela récemment et en ça, il y a une colère en nous de ne pas avoir prévu de choses pour s’enfuir et ce qui fait qu’il y a toute une partie de personnes qui pense qu’il ne faut pas fuir. Il faut calmer la montagne avec notre énergie, que si tout le monde fait des cercles régulièrement, on va y arriver, on va arriver à apaiser notre île. Il y en a qui disent que c’est comme une colère, l’île est en colère. Ils le voient comme ça. C’est une colère de l’île parce qu’on a trop perturbé l’écosystème de l’île, on a trop changé de choses et c’est comme si l’île se met en colère parce qu’on a changé la végétation de l’île. Avec les irrigations, on a complètement changé l’écosystème de l’île. Maintenant, ce n’est plus une zone aride, tout est verdoyant et certains disent… moi je ne suis pas dans ces croyances là, mais certains disent que c’est l’île qui s’est mise en colère parce qu’on a trop modifié son origine, comme elle était à l’origine. On l’a trop changée.
- Et toi, tu es dans quelle pensée alors ? Qu’est ce que tu penses ? Comment expliques-tu tout ça toi ?
- Moi, je pense que c’est un phénomène géobiologique classique et je ne mets pas de spiritualité dans cet évènement et je me dis juste que c’est comme un volcan qui se réveille, mais que ce n’est pas forcément nous les responsables. Ça, c’est une croyance pour moi.

Changements en Atlantide :
- La dernière fois qu’on s’est vus, tu avais 30 ans et il s’est passé beaucoup de choses en une dizaine d’années, est-ce que depuis ces 8 dernières années il y a eu encore beaucoup de changements par rapport à ma dernière visite ?
- Il y a eu des changements politiques.
- Qu’est ce que tu veux dire ?
- Moi, je ne suis pas très contente de ces changements. Avant, il y avait un système social où c’était le groupe qui décidait dans l’arena et en fait, là, il y a eu un genre de réformes qui fait qu’il y a une personne qui est plus responsable de la ville et il y a un groupe de personnes qui sont responsables de chaque tache, chaque secteur d’activité de la ville et finalement, la population a beaucoup moins le droit de regard et moi, je trouve que ce n’est pas bien.
- Donc il n’y a plus de votes pour demander l’avis du peuple comme ça se faisait avant ?
- Il y a beaucoup moins. Sauf pour les questions principales. Mais donc… nous on n’est pas du tout satisfaits de cette méthode.
- Est-ce que c’est quelque chose qui t’intéresse la politique, la gestion de la ville, tout ça ou pas spécialement ?
- Oui, ça m’intéresse. J’aime bien les discussions, j’aime bien participer, mais je ne vais pas être dans le groupe des personnes responsables d’un secteur, mais j’aime beaucoup aller donner mes idées, échanger voir si on ne peut pas faire autrement et puis aussi, dans le système social il y a beaucoup à développer.
- Donc ces changements d’organisations ont été faits récemment ou ça fait quelques années ?
- Non. C’est assez récent, peut-être 3, 4, 5 ans.
- D’accord. Mais est-ce qu’il y a quand même des personnes qui approuvent ce nouveau système, qui sont d’accord avec le système mis en place ou pas ?
- Non. Il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas d’accord.
- Qu’est-ce qui fait qu’il y a eu ce changement alors ?
- Il y a eu changement de personne à la tête de la ville, le gouverneur de la ville. L’ancien gouverneur est mort, donc ils ont dû élire un nouveau gouverneur qui est un jeune ; enfin, quelqu’un de plus jeune et vraiment… les dents longues… qui a vraiment envie de tout régenter, veut tout transformer, tout changer et nous, on n’a pas envie.
- Qu’est-ce qu’il y a eu d’autres comme changements. Est-ce qu’il y a autre chose qui a changé ? De nouvelles découvertes qui ont été faites ? Je sais que vous travaillez beaucoup en groupe. Est-ce qu’il y a des choses qui te viennent ?
- Sur les changements ?
- Ou sur les nouveautés qui ont changé ta vie ces dernières années ou pas ?
- Je vois, il y a l’eau. L’eau au départ était au rez-de-chaussée et je vois l’eau à l’étage. L’eau dans les étages. Ils ont fait des systèmes de pompes pour que l’eau arrive dans les étages… l’eau courante.
- D’accord
- Et sinon, toujours… On a beaucoup développé le… l’art, toujours. Et il y a aussi une mécanisation de plein de choses, donc les pompes. Je vois aussi pour les champs, il y a toujours les bêtes qui vont aider pour faire le labourage, mais ils ont modifié pas mal de choses dans les champs pour que ce soit plus facile, le labourage avec des espèces de machines. En fait, il y a beaucoup plus de machines.
- Et quelle est l’énergie qui est utilisée ?
- Ce sont toujours des machines mécaniques. Ce sont des machines mécaniques qui utilisent par exemple l’hydraulique ou… comme des ressorts, ou le… j’allais dire le déport… ils utilisent la gravité et… il y a des machines avec des balanciers. C’est compliqué. Je ne suis pas très orientée sur les machines moi.
- Donc qui sont utilisées beaucoup pour l’agriculture ?
- L’agriculture, l’hydraulique. Ça nous a amené l’eau. Ils ont fait des cultures aussi d’irrigation et donc, je vois que les champs sont beaucoup plus verdoyants. Et aussi il y a beaucoup plus d’animaux du fait que les champs sont beaucoup plus verdoyants. Il y a eu tout un système d’irrigation mis en place pour que l’île soit moins aride. Il y avait des zones d’aridité vraiment importante et là, je vois, c’est beaucoup plus vert.
- Et dans ton domaine d’activité, pour toi est-ce que cette mécanisation a changé quelque chose ou pas ?
- … Heu moi je fais toujours dans la pierre, enfin, moi, ça ne m’a pas changé. Peut-être… non, je ne vois pas. Ce sont toujours des personnes qui travaillent la pierre avec nous.
Fin de l’île, fin de l’Atlantide :
- Si tu es d’accord, j’aimerais qu’on revienne maintenant à ce problème, cette fumée qui vous cause tant de stress. Donc, tu étais dans cette salle, regroupement où vous discutiez et que se passe-t-il après ? Quel évènement important vient après ?
- En fait, je vois que la terre tremble.
- Qu’est ce que tu veux dire ?
- Je vois qu’on sent la terre qui tremble et… je vois qu’il y a un grand mouvement de panique.
- Est-ce que c’était déjà arrivé avant que la terre tremble comme ça ou pas ?
- Il y avait des petites secousses de temps en temps. Mais là, je vois que la terre tremble et nous… la terre tremble quand je suis à la carrière et on se met tous au milieu de la carrière là ou il y a un grand vide et heureusement, parce que je vois les pans de la montagne… enfin, de la carrière, il y a un pan qui s’écrase. Et là, il y a une grosse panique. On arrive à monter au sommet de la carrière, et…
- donc c’est un gros tremblement ?
- Oui. Et là, on redescend vers la ville et on voit qu’il y a des bâtiments qui se sont écrasés en partie. Pas tout, mais il y a des choses qui on bougés. Il y a des bâtiments qui ont bougé et il y a de gros dégâts déjà. Mais il n’y a pas encore trop de morts ou blessés, mais il y en a quand même aussi. Mais il y a surtout un mouvement de panique où tout le monde veut aller aux bateaux et je vois que les gens courent pour descendre vers les bateaux dans un mouvement de panique et moi personnellement je me dis que je préfère rester sur l’île finalement.

- Qu’est-ce que tu fais alors ?
- Alors je suis parti rejoindre un groupe de prières, mais à nouveau il y a beaucoup, beaucoup de tremblements et il y a un groupe de prières qui s’est mis au sommet de l’île justement et je me suis dit que c’était là qu’il fallait aller. Mais j’essaie de croire à ça, mais au fond de moi, je sais que ça ne va pas marcher.
- Est-ce que ces tremblements sont arrivés longtemps après la fumée ? Est-ce qu’il y a eu longtemps entre…
- Il y a eu… la fumée a débuté il y a 3 semaines, puis il y a eu des petits tremblements, mais là, il y a eu un gros gros tremblement et ensuite, il y a cette espèce de panique où les gens se marchent dessus pour aller jusqu’aux bateaux. Il n’y a pas assez de bateaux et moi, je veux… je refuse cette… je me résigne. Je vois que je me résigne au fond de moi et je préfère rester sur l’île que de marcher sur les autres pour aller jusqu’aux bateaux. Cette attitude me choque. Il y a des bateaux qui sont partis. Je vois qu’il y a des bateaux qui partent, mais ils sont trop chargés, il y a trop de monde dessus, il n’y a pas assez de vivres. Ils ne sont pas organisés et ils sont partis dans la panique. Et pour moi, c’est… Je suis persuadé au fond de moi que ça ne va pas fonctionner non plus les bateaux.
- Et donc tu vas au sommet de l’île ?
- Au sommet de l’île et je vois qu’il y a encore d’autres tremblements. Et à un moment donné, je vois que l’île se fend en deux. Et il y a comme de… oui, c’est de la lave. Je vois quelque chose qui sort, de la lave. Et nous, je vois qu’on… je vois qu’on bascule.
- Vous basculez ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
- On bascule. On était au sommet et il y a un grand glissement et on bascule dans le vide. Et je me vois basculer. Et on tombe. Mais je ne suis pas… je me sens en paix parce qu’on était en prière avec tout le groupe et on était apaisés. On s’était préparés à ça. On était unis et… (émotion) ça me rend triste, mais on était content de mourir tous ensemble.
Cette séance était d’une intensité palpable avec beaucoup d’émotion. Malgré tout cela, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à la chance tellement phénoménale et improbable que nous avions eue : non seulement de rencontrer Ismée, une jeune femme incroyable qui a été la guide parfaite pour nous faire découvrir l’Atlantide à travers différentes époques de sa vie, mais Ismée était également présente lors de la fin de l’Atlantide.
Pour terminer cette série, je vous propose dans le prochain et dernier article quelques extraits de la conversation que nous avons eue avec le subconscient qui nous a donné de nombreuses informations sur l’Atlantide et toute cette expérience.
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Crédits photo :
Volcan, Hawaï par USGS
Lave de Marc Szeglat
Fumée par Jens Johnsson
Nuage par Yosh Ginsu
sur Unsplash
Merci pour cette incroyable et belle aventure épique, sensationnelle, à couper le souffle! Merci pour ce partage!
Merci Elena 😀
Oui, c’était une aventure absolument incroyable ! Quelle chance d’avoir pu rencontrer Ismée et faire cette exploration !