Comment accueillir le présent ?

Écrit par Karine

Qui suis-je ? Je cherche des réponses… en ouvrant des portes, des livres, 
mes oreilles, mon cœur, des horizons… J’aime les 
rencontres et les conversations à cœur ouvert, rire et écrire, les longues
 balades en nature, la poésie urbaine et la littérature. En contribuant au 
blog de mon ami Benoît, mon souhait est de partager avec d’autres 
humains les enseignements et précieux conseils des guides qui nous 
entourent, nous soutiennent, nous aiment et nous élèvent en cette période 
riche, dense, troublante, épuisante, vivifiante et exaltante de
 transition planétaire.

20 Avr 2021

Lors de notre première séance, les guides nous avaient quittés en nous invitant à « rayonner notre lumière ». Pour ce second rendez-vous, Benoît et moi avons décidé d’approfondir cette notion et de leur demander plus particulièrement de nous proposer des outils pour y parvenir en ces temps troublés où les agressions extérieures affluent et ne sont pas toujours faciles à « encaisser ». Par exemple, ayant fait le choix conscient de ne pas porter le masque dans la grande ville où j’habite, je me suis aperçue qu’il était parfois complexe pour moi d’accueillir le regard des autres lorsque j’y lisais tour à tour la peur, le jugement, la désapprobation, voire la colère. Comment concilier mon besoin viscéral de m’écouter sans être sourde ou insensible à ce que les autres tentent de me communiquer ? Comment mobiliser en moi suffisamment de compassion, de bienveillance et de tolérance pour ne pas retourner les boules noires aux envoyeurs, mais au contraire transmuter cette énergie lourde en bulle légère et lumineuse ? J’avais beau savoir « théoriquement » que c’était la voie à suivre, il m’était parfois très difficile, en situation vécue, de puiser en moi cette énergie.

Rechargez vos batteries

Les guides commencent par nous dire que nos batteries ne sont pas suffisamment rechargées. « Vous ne tenez pas la charge », nous disent-ils en envoyant à Benoît l’image du lapin Duracell. Nous fonctionnons donc trop sur la réserve et prenons trop peu le temps de nous remplir. Surgit une seconde image, celle d’un purificateur d’air dont la pompe serait déficiente, amoindrissant ainsi notre capacité de filtration. Nous ne parviendrions plus à nettoyer l’air ambiant qui deviendrait alors plus toxique pour nous et conduirait notre pompe à ne plus rejeter autre chose qu’un air vicié. Un rééquilibrage s’impose.

Du torrent impétueux au lac paisible

Photo prise à Montpellier le 20 avril 2021

Nous devons retrouver le calme, passer du torrent impétueux au lac paisible, poser ces énergies bouillonnantes qui nous font tourner, tels des hamsters dans nos roues. Pour les guides, la clé réside dans notre capacité à vivre en conscience. Vivre en conscience implique de notre part une qualité de présence à notre monde intérieur. Cela consiste à être à l’écoute permanente de ce qui vit et vibre en nous, dans le registre des émotions dites « négatives » comme dans la gamme des émotions que nous qualifions de « positives ». Qu’est-ce qui vibre en vous à l’instant où vous lisez ces mots ? Dans quelle partie de votre corps cette vibration se situe-t-elle ? Dans votre ventre ? Votre gorge ? Votre cœur ? Savoir « où ça vibre » à chaque instant permet d’enclencher immédiatement et naturellement un processus actif face à nos émotions lorsqu’elles surviennent : je vous vois, je vous reconnais, je vous accueille, je vous écoute, je vous accepte… et je vous laisse partir, car vous m’avez transmis ce que je devais apprendre de vous.

Nous ne devons pas avoir peur, nous rassurent les guides, ce n’est pas difficile et cela se fait naturellement. Il suffit d’être présents à nos émotions pour qu’elles libèrent les informations qu’elles sont venues nous transmettre sans nous submerger ni perturber la surface lisse de notre lac intérieur.

Nourrir les deux parties de notre cœur énergétique

Les guides nous expliquent que notre cœur énergétique se compose de deux parties : l’une est tournée vers les autres, la seconde vers nous-mêmes. Ces deux aspects sont d’une égale importance et doivent être pareillement nourris, car tout est question d’équilibre. Ainsi, pour que le cœur soit entier, nous devons répartir équitablement entre soi et les autres la bienveillance et l’amour que nous choisissons d’offrir. Pour nous aider à comprendre, ils utilisent l’image d’une personne très investie dans le bénévolat et qui, entièrement dévouée aux autres, oublie de nourrir la moitié de cœur qui lui revient. Elle finit par sombrer dans la colère, la frustration ou l’amertume si, en retour, elle ne reçoit pas la reconnaissance extérieure dont elle dépend alors pour nourrir la partie de son cœur qu’elle a désertée.

Cultiver notre présence à l’instant

À l’image de ce bénévole, nous devons apprendre à ne pas attendre de l’extérieur ou des autres qu’ils viennent nourrir la moitié de cœur qui nous appartient.

Notre présence à l’instant, la conscience que nous avons de ce qui nous traverse est un premier pas en ce sens. Nous avons ainsi la capacité de recharger les batteries de notre lapin Duracell de tous les petits gestes simples du quotidien – une conversation au téléphone avec un être cher, un arbre qui nous offre ses premières fleurs, le plat que nous avons cuisiné avec amour, la poésie des mots qu’un anonyme a pris soin de laisser sur un mur… Plus nous accueillons ces gestes en conscience, en présence totale et inconditionnelle, plus notre lac intérieur s’apaise et plus les peurs face à l’avenir ou les regrets du passé s’estompent. Au point que, nourris de ce que nous donnons aux autres autant que de ce que nous nous accordons à nous-mêmes, nous devenons de plus en plus imperméables aux agressions extérieures. Mieux, nous ne les voyons plus ! Elles n’entrent plus en résonance avec nos énergies, car celles-ci se situent à un niveau bien plus élevé et donc inatteignable pour leurs basses fréquences. Dès lors, toute noirceur ne peut plus provenir que de l’intérieur, et seules nos propres pensées peuvent encore nous « contaminer ».

Lorsque nous nous laissons submerger par les émotions de peur, de colère, de frustration ou de jugement que suscitent en nous les agressions provenant de l’extérieur (dont les médias sont de fidèles relais), nous perdons le contact avec la partie de notre cœur que nous devons nourrir pour « nous-m’aime ».

Et vous ? En utilisez-vous d’autres pour apaiser votre lac intérieur ?

« Le plus ténébreux de nous-mêmes ne viendra jamais au bout de la lumière. »

Jean-Yves Leloup, Les Portes de la transfiguration 

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