On parle des annales akashiques, des mémoires akashiques ou encore de la Grande Bibliothèque Universelle. Cet… « espace » regroupe toutes les connaissances de l’univers, toutes les informations relatives à notre âme et à toutes nos existences, vies passées et futurs potentiels.
C’est un lieu de connaissances inépuisables où toutes les informations des plus importantes aux plus simples y sont accessibles. Chaque détail de notre vie y est enregistré. Il est possible à travers des méditations d’accéder à cette énergie pour aller y consulter l’information contenue. Pendant une séance QHHT, il est très fréquent que le Subconscient aille y puiser des informations pour répondre à nos questions.
Où se trouvent ces mémoires akashiques ? Partout et nulle part à la fois. Ce n’est pas un lieu physique, mais une énergie, l’énergie qui est autour de nous et en nous. Évidemment, pour nous qui sommes dans le concret, la matière, il est plus pratique de visualiser cette source d’information sous la forme d’une bibliothèque et c’est souvent de cette façon que nous allons y accéder.
Il arrive également de temps en temps qu’un(e) client(e) s’y retrouve spontanément. C’est ce qui est arrivé récemment à Élodie dans l’extrait de sa séance retranscrit ci-dessous.
Ce qui est intéressant ici, c’est que les premiers éléments en arrivant dans la scène initiale ne laissaient pas présager que nous allions nous retrouver dans un tel endroit. Lors de l’entretien qui a suivi la séance, j’ai appris qu’Élodie n’avait jamais entendu parler de cette bibliothèque ou des annales akashiques auparavant.
- Qu’est-ce que tu vois autour de toi ?
- Je suis dans une cour, il y a du gravier par terre.
- Oui, et quoi d’autre ? Parle-moi un peu plus de cette cour, de cet environnement ?
- Il y a un château… je ne suis pas sûr… C’est vieux, c’est ancien.
- C’est ancien, oui. C’est un bâtiment en pierre, en bois ?
- C’est en pierre. Oui, les pierres sont assez foncées, grises. Enfin, gris, marron, je ne sais pas trop. C’est foncé.
- D’accord. Est-ce que ce bâtiment est proche ou loin de toi ?
- Oui, il est proche. Il y a une entrée. C’est très massif. C’est une sorte de porche. C’est tout en pierre. C’est assez impressionnant. C’est un peu imposant.
- Et comment te sens-tu face à tout ça ?
- Un peu impressionnée. Je ne sais pas si je peux entrer ou pas.
- Donc tu es devant cette porte en pierre ou à l’intérieur.
- Oui, je suis devant.
- Est-ce qu’elle est ouverte ou fermée ?
- Il faut que j’avance un peu plus. Je ne vois pas si c’est ouvert ou fermé… En fait, c’est ouvert… Il y a une cour. Il y a comme une coursive. C’est comme… je ne sais pas. C’est dur à décrire, mais c’est impressionnant. C’est vraiment massif comme lieu. Je ne sais pas ce que c’est comme bâtiment… (impressionnée et émerveillée)
- Et si tu portes attention à tes pieds, comment sont tes pieds ? Est-ce que tu as les pieds nus ou chaussés ?
- … Je ne les vois pas trop. Je suis tellement… J’ai les pieds légers alors je ne vois pas si j’ai des chaussures.
- Est-ce que tu ressens le sol sous tes pieds ? Non. Est-ce que tu perçois avoir un corps ou pas ?
- … Pas vraiment. Non, je n’ai pas l’impression.
- Tu as juste l’impression de flotter, là ? Oui. Et est-ce que tu peux toucher tes bras, tes jambes, ressentir des vêtements ou pas ?
- … Non… Je n’ai pas l’impression.
- Et qu’est ce que tu voudrais faire ?
- Faire le tour, visiter un peu, voir s’il y a du monde.
- D’accord. On va aller visiter cet endroit si tu veux. Décris-moi ce que tu fais, où tu vas.
- Il y a un escalier, mais il n’y a pas beaucoup de monde. C’est pratiquement désert.
- Il y a quand même des personnes ou pas du tout ?
- Non, je ne vois personne
- Et comment te déplaces-tu ? Est-ce que tu fais juste flotter, tu marches ?
- Oui, je flotte.
- D’accord. Donc là, est-ce que tu as passé la porte ou pas ?
- Je ne sais pas. Je ne me suis pas trop rendu compte. Je suis dans les escaliers à l’intérieur. Les escaliers sont énormes. Ça a l’air d’être vieux (17e, 16e siècle). C’est vraiment… C’est tout en bois. C’est foncé. C’est tout sculpté. C’est impressionnant.
- Et comment te sens-tu à te déplacer dans un endroit comme celui-là ?
- Ça va. Ça contraste. Je me sens vraiment légère alors qu’autour de moi c’est tellement massif. C’est assez étonnant.
- Et qu’est-ce que tu vois ?
- Là, je suis en haut de l’escalier et je pousse une porte… Enfin, je la pousse ! C’est un bien grand mot, parce que j’ai l’impression que ça s’ouvre tout seul. Et c’est une bibliothèque.
- Oui. Comment est-elle cette bibliothèque ?
- Et bien… (souffle d’étonnement)… C’est… C’est immense… C’est à l’image du château. C’est impressionnant.
- Est-ce qu’il y a des décorations ? Comment est-elle ? Tu peux me la décrire un peu plus ?
- Il y a des boiseries partout dans le château. C’est sculpté. C’est presque comme une grotte en fait. Ça me fait penser à la Grotte de Platon. Je ne sais pas pourquoi. Il y a des livres… (souffle d’émerveillement). C’est comme si c’était sans fin. On tourne la tête et on voit des livres et des livres et encore des livres. Et il y a de grandes fenêtres, d’énormes fenêtres.
- Oui ? Comment sont ces fenêtres ?
- Je ne sais pas. Elles font 3 m de haut sur… (souffle)… 3 m de large.
- Donc c’est lumineux dans cette bibliothèque ?
- Oui, c’est très lumineux
- Et les livres, comment sont-ils ?
- Ils sont tous reliés. Ils ont de belles couvertures dorées, en couleur avec des dorures.
- Et le sol, comment est-il ?
- Le sol, il est noir et blanc. C’est… les dessins changent. C’est noir et blanc, mais ce n’est pas carré. Ça bouge en fait. C’est bizarre. Ça ne me dérange pas.
- Et les plafonds, comment sont-ils ?
- Ils sont peints. Il y a des fresques, des personnages. C’est joyeux. J’ai du mal à voir exactement les détails. C’est joyeux… C’est marrant, parce que je n’aurais pas trouvé ça… Dans d’autres circonstances j’aurais trouvé ça lourd, mais non pas du tout.
- Est-ce qu’il y a d’autres choses qui attirent ton attention dans cette bibliothèque ?
- Il y a une table au milieu. Ancienne aussi… et il y a du doré dessus. Elle est peinte en rouge grenat… C’est rouge foncé. Et il y a des peintures. Enfin, il n’y a pas que du rouge, ça fait un gros médaillon sur la table.
- Qu’est ce qu’il représente ce médaillon ?
- … Je n’arrive pas trop à voir. C’est trouble.
- Oui, tu peux peut-être approcher et ça va devenir plus clair et tu vas voir en détail.
- En fait, quand j’approche c’est… Non… Je vois moins. Il y a de la lumière qui traverse la table et c’est un peu éblouissant.
- D’accord. Est-ce que tu ressens des présences autour de toi dans cet endroit ou tu es seule ?
- Non, je ne vois personne, je ne ressens pas.
- Oui et comment tu te sens ?
- En fait, je me sens bien. C’est comme si on ouvrait un trésor rien que pour moi, comme se promener tout seul dans Versailles. C’est vraiment bien.
- Je te laisse profiter au maximum de ce moment. Tu es seule dans cette bibliothèque qui est ouverte pour toi et tu peux faire ce que tu veux. Tu peux aller où tu veux. Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais faire ?
- En fait, je voudrais pouvoir ouvrir tous les livres, mais je ne peux pas.
- Est-ce qu’il y a un livre qui attire ton attention plus qu’un autre ou pas ?
- Oui. Il y en a un là qui brille plus que les autres.
- Où est-il ce livre ?
- Devant moi en fait.
- Il est posé sur quoi ?
- Il est dans les rayons.
- Est-ce que tu vois un système de classement au niveau des rayons pour t’y retrouver ou pas ?
- Non. C’est comme s’il fallait savoir.
- Si tu veux, on peut s’approcher de ce livre doré qui t’attire. Et alors que tu vas t’approcher de ce livre, tu vas le voir plus en détail. Tu vas pouvoir me le décrire parfaitement en détail. Qu’est-ce que tu vois ? Comment est-il ?
- Il est épais. Il fait 3 – 4 cm d’épaisseur. Il a une couverture reliée. Il est quand même un petit peu usé. Ce n’est plus vraiment des dorures. C’est un peu bronze et rouge foncé.
- Est-ce que tu l’as pris ou il est toujours sur l’étagère ?
- Il est sur l’étagère, mais il sort un peu de l’étagère.
- Et qu’est ce que tu voudrais faire alors avec ce livre ?
- Je voudrais bien regarder ce qu’il y a dedans, ce qu’il y a d’écrit.
- Est-ce que tu vois une inscription sur sa tranche ou sur sa couverture ?
- … Non
- Je te laisse continuer. Tu peux me dire ce que tu fais.
- Je le tire du rayon et je regarde. J’essaie de lire le titre, mais… Je ne vois rien.
- Si c’est approprié, tu vas pouvoir accéder à toute l’information maintenant. Tu vas pouvoir voir très clairement toute l’information dont tu as besoin. Qu’est ce que tu vois sur la couverture exactement ?
- Il n’y a rien sur la couverture.
- Très bien. Et qu’est-ce que tu fais alors ?
- Je le pose sur la petite table qui est devant.
- Il y avait une petite table à côté des étagères ?
- Oui. une petite table toute simple en bois vernis.
- D’accord. Et comment tu fais pour le poser, le prendre et le manipuler ce livre ?
- Ben j’ai des bras là ! (amusée)
- Et comment sont-ils ?
- Tout fins. Je vois juste les mains et les avant-bras en fait. Mais c’est tellement fin, que c’est presque irréel. C’est presque des mains… C’est presque en plastique… C’est bizarre.
- Je te laisse revenir au livre si tu veux et tu peux me dire ce que tu fais avec ce livre maintenant.
- J’ai ouvert le livre et les pages brillent en fait. C’est un blanc… Ce n’est pas du papier… C’est bizarre… Ça rayonne… Je ne sais pas comment dire…
- Que fais-tu maintenant ?
- C’est bizarre. C’est comme si c’était… c’est comme si c’était un livre où on peut entrer dedans. Je ne sais pas… C’est trop bizarre.
- Et comment tu fais ça alors ?
- Il suffit de tendre le bras et de passer de l’autre côté en fait.
- Très bien. Donc je te laisse faire ça. Tu peux tendre le bras et passer de l’autre côté de ce livre maintenant. Et tu peux me dire ce qui se passe, ce que tu vois autour de toi.
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