À plusieurs occasions dans ses ouvrages, Dolores Cannon a partagé des séances où les sujets expliquaient être venus de planètes lointaines pour enseigner et aider les peuples primitifs à évoluer plus rapidement à travers la culture et les soins par exemple.
Pour cette séance, même si Céline a de nombreuses références de science-fiction, il est intéressant de voir comme elle est surprise par ce qui lui apparaît.
Également, toutes les informations recueillies sont très fidèles à toutes les informations reçues par Dolores Cannon lors de ces 40 années de pratique.
En arrivant dans la scène, Céline se retrouve dans un désert qui ressemble au Sahara, entourée de dunes. Bien qu’il fasse chaud, elle le supporte bien et ressent la sensation agréable du vent. Une chose étrange se produit alors que je lui demande de porter attention à son corps.
Le désert
- Et est-ce que tu perçois avoir un corps ?
- Je n’arrive pas à voir.
- Si tu portes attention à tes pieds, est-ce que tu peux sentir le contact du sol sous tes pieds ou pas ?
- … Non. C’est comme si je lévitais plutôt. Je suis à hauteur humaine, mais je ne sens pas vraiment… Je n’ai pas l’impression de marcher.
- Tu lévites, d’accord. Et tu peux quand même ressentir le vent sur ton corps ? Oui. Est-ce que tu peux percevoir la forme que tu as ou pas ? Non.
Et est-ce qu’il y a des animaux ou d’autres formes de vie ou c’est simplement ce désert, ces dunes de sable et ce vent chaud ? - J’ai l’impression qu’il vient d’apparaitre d’un seul coup un léopard qui me suit, comme un ami, comme un familier.
Il ne fait pas grand-chose. Il attend à côté de moi. - D’accord. Tu peux m’en dire un peu plus sur cet animal, comment il est ?
- Il est tout à fait normal. Il est assis. Il attend. Il apprécie le vent d’ailleurs aussi.
- Tu dirais qu’il est plutôt jeune, âgé ?
- Je ne peux pas dire. C’est un adulte.
- Très bien. Et donc il est conscient de ta présence ? Oui. Est-ce que tu as l’impression de le connaitre ou pas ?
- Je ne sais pas. C’est difficile à dire.
- D’accord. Donc là, il est assis, allongé ?
- Il est assis
- À côté de toi ? Et il attend ?
- Oui et j’ai l’impression d’être invisible en fait, mais il me voit. Je ne sais pas comment.
- Lui peut te voir ?
- Oui. Mais je pense être invisible en tout cas.
- Et que se passe-t-il après ?
- Je me mets à avancer et il me suit, mais pas forcément dans une direction précise. Juste avancer comme ça.
…
- On va encore une fois condenser un peu le temps et on va voir où tu avances.
On va voir ce qui vient après, où tu vas.
Et tu es là maintenant un peu plus loin, tu peux me dire ce que tu vois. Où est ce que tu es ?…
Est-ce que tu es toujours dans le désert, dans les dunes ou pas ? - Pour le moment, c’est bloqué encore sur cette scène.
- Très bien. On va voir cette scène, on va voir peut-être autre chose qu’on n’a pas encore vu. D’autres choses importantes pour toi à voir.
Parle-moi un peu plus de cette scène. Qu’est-ce qu’il y a d’autre dans cette scène que tu vois ou qui attire ton attention ? - … Je regarde…
J’ai l’impression que le vent se fait de plus en plus fort. On ne voit plus rien du tout à part une tempête de sable. J’essaie d’avancer, mais je ne vois pas grand-chose. - Est-ce que cet animal, ce léopard est toujours avec toi ou pas ?
- Oui. D’ailleurs, il avance en rampant, parce que ça devient difficile aussi pour lui.
- Ça doit être vraiment violent comme tempête alors. Et que se passe-t-il ensuite ?
- J’attends que la tempête passe. Je me recroqueville avec le gros matou dans mes bras.
Enfin ! Dans mes bras, c’est difficile à dire vu que je n’ai pas vraiment de corps physique. Je n’arrive pas à savoir si j’ai un corps physique ou pas. C’est difficile. Ça bloque. - Mais tu peux quand même le protéger du vent et du sable ?
- J’ai réussi à avancer un petit peu dans le temps et je vois que la tempête s’est complètement arrêtée et on voit au loin une espèce de… Je ne pourrais pas dire si c’est une oasis ou… avec une espèce de lumière, peut-être un miroir qui reflète le soleil. Je ne sais pas.
- Est-ce que tu es loin ou proche de cet endroit ?
- Pas extrêmement loin.
- Et que se passe-t-il ? Que fais-tu ?
- Je m’en approche.
- Est-ce que tu es toujours avec cet animal ou pas ?
- Il me suit toujours. Oui.
- J’arrive vers cette espèce d’oasis. Il y a juste 3, 4 palmiers. Ce n’est pas énorme, mais je ne sais pas d’où ça sort, mais entre les palmiers, garé là, il y a une espèce de boule en forme d’œuf. On dirait un petit vaisseau.
Je ne sais pas ce que c’est que ce truc. On dirait un vaisseau peut-être. - Oui. Quelle taille a-t-il ?
- La taille de nos voitures, à peu près pour 1 ou 2 personnes, je pense. Et c’est ça qui faisait de la lumière au loin parce qu’il a des sortes de panneaux qui réfléchissent le soleil ou la lumière en tout cas. Je ne peux pas dire si je suis sûr que c’est sur terre. Je n’ai pas d’autres repères.
- Est-ce qu’il y a quelqu’un proche de cet œuf ou pas ?
- Non, mais je pense que c’est mon vaisseau en fait. Il me parait familier.
- Et alors que tu t’approches, tu vas pouvoir le voir plus en détail et m’en parler encore plus.
- Je dirais qu’il est blanc. Il a la forme d’un œuf couché.
- Est-ce que tu vois des inscriptions particulières dessus, des symboles ?
- Non. Il y a comme des miroirs dessus qui doivent peut-être servir de panneaux solaires. Je ne sais pas à quoi servent les miroirs, mais c’est ça qui faisait de la lumière au loin. Je crois qu’il y a 2 places pour s’assoir. Comme dans nos voitures en fait. Des sièges qui ressemblent fortement à ceux de nos voitures… C’est très curieux comme vaisseau.
- Et comment tu fais pour y entrer ?
- En fait, on dirait qu’il lévite un petit peu au-dessus du sol et c’est assez facile de rentrer dedans. Il a en fait la partie avant qui est remontée, comme la visière d’un casque de moto qui est rabatue en arrière et quand on rentre dedans, on le rabat vers l’avant en fait. Ça devient le pare-brise pour voir et piloter. C’est rigolo.
- Et qu’est ce que tu fais là alors ?
- Je pense que je viens récupérer mon vaisseau. Je crois. Et je vais ramener mon ami le chat géant avec moi. Je ne peux pas dire ce que je suis venu faire dans le désert.
- Et donc qu’est-ce qui se passe là ? Est-ce que tu es à l’extérieur, l’intérieur du vaisseau ?
- Non, je suis toujours à l’extérieur, mais c’est comme si j’attendais en fait… j’attendais quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Peut-être quelqu’un.
- Et comment te sens-tu pendant que tu es là à attendre ?
- Pressé.
- Et le léopard est où exactement ?
- Il est juste à côté de moi. Il me suit comme une ombre… Je crois… en fait je ne me voyais pas. Mais ça commence… Ça se dévoile. Je dois avoir une espèce de système de furtivité en fait. Ça doit être ça. J’étais invisible en fait avec une technologie, je ne sais pas… Et… Je ne vois pas… Je ne sais pas la tête que j’ai, mais j’ai une espèce de grande cape. Mais c’est en loque. Ce sont des habits couleur sable, beige, très simples, tout en loques.
- C’est quel genre de matériaux ?
- On dirait du lin.
- Donc assez léger et confortable ?
- J’ai une grande capuche avec une grande cape qui descend jusqu’en bas. Ça fait vraiment… Je pense que c’est un déguisement en fait. Plus pour le lieu où je suis et j’ai une espèce de technologie de furtivité. C’est pour ça que je ne me voyais pas au début en fait. Je ne comprenais pas.
- Et tes pieds ? Comment sont tes pieds ? Tu as les pieds nus ou chaussés ?
- Ça ressemble un peu à des sandales romaines en cuir. Ça a l’air d’être du cuir en tout cas.
- Et est-ce que tu as des insignes, des bijoux ou des décorations sur toi ou pas ?
- Non, c’est vraiment des habits tout simples qui servent de déguisement j’ai l’impression. Ce ne sont pas mes habits normaux on dirait.
- Et comment tu fais pour activer cette force qui te permet d’être invisible ?
- Je crois que c’est juste par télépathie ou par la pensée.
- Et tes cheveux ? Est-ce que tu as les cheveux longs ou courts ?
- Je ne peux pas voir, j’ai la capuche qui est rabattue presque jusque sous le nez.
- Et si tu portes attention à tes mains ? Quelle est la couleur de ta peau ?
- On dirait des doigts de vieille personne. Peut-être quelqu’un qui est blanc, mais qui a bronzé un peu. Mais j’ai l’impression que c’est aussi un déguisement le corps en fait dans lequel je suis. Ce n’est pas ma vraie forme. Le déguisement en fait est complet. C’est-à-dire la forme physique et… pour ne pas choquer en fait. C’est comme si je n’étais pas d’ici en fait.
- Si c’est approprié, tu vas pouvoir nous montrer ta véritable apparence, prendre ta véritable apparence maintenant.
- … Alors, c’est une espèce de forme humanoïde très grande, très lumineuse. On ne peut pas voir le visage. C’est vraiment juste ça. Ça émane de la lumière. On voit que ça a des bras, on voit qu’il y a une tête, mais on ne peut pas distinguer de la peau, des yeux sur le visage. On peut voir juste une forme très très lumineuse en fait.
- D’accord. Et en taille ?
- Très grand. Plus de 2 m à mon avis, parce que le léopard d’un seul coup est devenu beaucoup plus petit.
- Et comment réagit le léopard en voyant ton apparence ?
- Il est très très amical. Il adore ça on dirait. On dirait que peut-être que je l’ai charmé, je ne sais pas, mais il a l’air d’apprécier ma compagnie.
- Et est-ce que tu dégages une énergie plutôt masculine ou féminine ?
- Ni l’un, ni l’autre.
- Est-ce que tu es plutôt jeune ou âgé ?
- C’est difficile à savoir.
- Est-ce que tu perçois avoir un corps en bonne santé ou pas ?
- Je dirais qu’il n’y a pas de problème de santé pour ce genre de corps.
- Est-ce que tu as un corps assez dense ou c’est plus une forme d’énergie ?
- C’est difficile à expliquer. C’est comme un entre-deux. Il y a une espèce de côté un peu matériel 3D, mais en même temps, c’est comme si je pouvais passer à travers les objets, peut-être à volonté. C’est difficile à expliquer.
La transmission de connaissances
- Qu’est ce que tu es venu faire sur cette planète si ce n’est pas ta planète ?
- … Transmettre des connaissances
- À qui ?
- Aux êtres qui sont là.
- Et en quoi c’est important pour toi de transmettre ces connaissances à ces êtres qui sont là ?
- Parce que c’est important pour… peut-être pour toutes les vies de l’Univers que cet endroit précis soit… évolue rapidement parce qu’il est très en retard et il a du mal à évoluer, donc il faut qu’on l’aide.
- Est-ce que tu sais sur quelle planète tu es ? Est-ce que tu es sur terre ou pas ?
- … Ça ressemble à la Terre. Je ne peux pas l’affirmer. Je n’ai pas d’autres repères que ce désert en fait, mais qui ressemble vraiment au Sahara. Je n’ai pas d’autres repères. Je ne peux pas voir d’être humain… À part ce léopard… Je ne sais pas s’il y a des léopards sur d’autres planètes, mais c’est peut-être un indice qu’on est bien sur terre puisque ce léopard est là.
- Et comment transmets-tu ce savoir que tu es venu apporter ?
- Justement, j’ai été transformé peut-être en vieux sage avec cette espèce d’accoutrement et je transmettais par la parole et peut-être en faisant 2, 3 tours de passe-passe magique pour que les êtres m’écoutent en fait. C’est difficile à expliquer. Pas pour qu’ils me prennent pour un dieu, mais pour qu’ils voient que j’ai peut-être des pouvoirs qu’ils n’ont pas, ça permettrait qu’ils m’écoutent en fait.
- Et quels genres de savoirs transmets-tu exactement ?
- Il y en a de toutes sortes. La médecine peut-être, il y a tout un panel de chose, l’agriculture. Des choses comme ça, basiques.
- Est-ce que c’est quelque chose que tu aimes faire ?
- Oui, j’aime bien le faire, mais c’est risqué.
- En quoi c’est risqué ?
- Parce que ce sont des populations qui ne sont pas prêtes à voir ma vraie apparence et la moindre erreur peut-être dangereuse parce que peut-être d’autres êtres comme moi ont mal fini.
- Et c’est ton activité principale, ton travail d’aller enseigner sur d’autres planètes comme ça ?
- Sur cette planète-là en particulier. Les autres planètes n’ont pas vraiment besoin d’aide. En tout cas, pas autant que celle-là.
- Et est-ce que c’est toi qui as choisi de venir faire cela ou on te l’a imposé ?
- Je pense que j’aime le gout du risque donc je pense que j’ai choisi de faire ça et puis c’est comme si cette planète était un défi pour pas mal de monde d’ailleurs. Je veux dire les personnes comme moi. Un sacré défi qui mérite et qui a besoin… une personne ne suffit pas. Je pense qu’on est très nombreux à le faire. Il y a besoin de beaucoup de monde.
- Et en quoi c’est important de s’impliquer autant dans le développement de cette planète ?
- C’est pour des raisons… c’est difficile à expliquer. Ce sont des raisons géopolitiques on va dire, économiques, géopolitique avec d’autres planètes. Je ne comprends pas tout. Il y a plein d’informations qui viennent en même temps. Peut-être que cette planète a un matériau qui n’est présent qu’ici et comme on ne peut pas venir se servir comme ça parce que les lois galactiques ou autres, je ne sais pas comment on appelle ça ne permettent pas qu’on viennent se servir comme ça. On est obligés de faire évoluer cette civilisation pour pouvoir commercer avec elle de manière équitable. C’est ce qui me vient.
- Et est-ce que tu as un rôle, est-ce que tu dois intervenir dans ce commerce de cette substance ou ton travail à toi consiste juste à venir éduquer cette population ?
- Non, moi je viens juste transmettre des connaissances.
- Et donc après, tu repars là d’où tu viens ? Tu retournes chez toi ?
- Je ne peux pas rester. Je ne peux pas donner de raison pourquoi, mais je ne peux pas rester de manière permanente, mais je reviens régulièrement apparemment.
De retour sur le vaisseau
- Est-ce qu’il y a un endroit où tu vis habituellement, un endroit que tu appelles ta maison ? Si tu es d’accord, j’aimerais qu’on aille visiter cet endroit. On va quitter cette scène, on va quitter ce désert et on va aller à l’endroit où tu vis, l’endroit d’où tu viens, l’endroit où tu retournes après tes missions, après ton travail. Que vois-tu autour de toi ?
- J’ai l’impression d’être dans un grand vaisseau dans l’espace. C’est difficile à décrire. C’est tellement énorme. C’est un vaisseau qui a peut-être la taille d’une planète. C’est immense. C’est même tellement grand que je n’arrive pas à le voir dans sa taille globale. C’est comme s’il y avait des espèces de vitres en énergie, des espèces de… quand on est dans une pièce qui par exemple est son lieu de vie, on a vue sur l’espace et ce qu’il y a autour. Ce sont de grandes baies vitrées qui ne sont pas en verre, mais qui sont en une espèce d’énergie invisible en fait qui sert de champ de protection avec le vide.
- Et est-ce qu’il y a des présences autour de toi dans cet endroit ou pas ?
- Oui, il y a des gens qui marchent, qui sont dans cette forme que j’ai décrite. Des grands êtres, très grands, très lumineux. On ne peut d’ailleurs pas vraiment les distinguer les uns des autres.
- Et comment te sens-tu au milieu de tous ces êtres ?
- Ça bouillonne dans le sens où c’est comme… une espèce de grande entreprise dans laquelle les gens vivent et travaillent et il y a tous les domaines, tout est travaillé à cet endroit-là : les sciences, tout est planifié. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait vraiment de hiérarchie, mais on a tous un rôle. Il y en a qui ont le même rôle que moi. Il y en a qui ont d’autres rôles.
- Et est-ce que tu passes du temps à faire des loisirs ou est-ce que c’est juste travailler ?
- Non. C’est vraiment beaucoup, beaucoup de travail. On n’a pas le temps pour les loisirs. On n’a pas le temps, parce que le travail qu’on fait est trop important. Et c’est pour ça que je ressens cette espèce de tension. Ça fourmille. Tout le monde fourmille. Dans le vaisseau, tout le monde s’affaire à sa tâche et personne ne peut souffler. C’est impossible. On n’a pas le droit de souffler.
- Et ça, tu le sais même s’il n’y a pas vraiment de hiérarchie au-dessus de toi, c’est ton rôle, c’est ta place et tu sais ce que tu as à faire ?
- Oui. Je ne peux pas expliquer comment.
- Et est-ce qu’il y a des personnes avec qui tu es plus proche que d’autres ? Des êtres avec qui tu es plus proche ou pas spécialement ?
- Non. Nous sommes tous proches de la même manière. Il n’y a pas vraiment de liens. Je ne ressens pas qu’il y ait des liens et des familles qui se créent en fait. Il y a une sorte de lien télépathique. Je ne peux pas expliquer. Mais je sais que je suis beaucoup toute seule, enfin, tout seul. Il n’y a pas de genre. Dans mon appartement ou dans le bureau, enfin, dans la pièce qui me sert à la fois pour revenir « chez moi », mais ça ne me sert pas vraiment de pièce de repos. C’est plus une pièce de travail pour être « au calme ». Peut-être qu’on travaille ensemble avec d’autres êtres qui ont les mêmes choses à faire. Il y a de la parole peut-être, mais il y a aussi de la télépathie. Ce sont des choses qui se savent en fait. C’est comme passer un coup de téléphone, mais sans le téléphone. Il n’y a pas besoin… J’ai l’impression que le mental n’existe pas d’ailleurs là-bas. C’est fluide. On se pose une question et on a la réponse tout de suite. Il n’y a pas à tergiverser. Par contre, je sens quand même qu’il y a un stress qui ne vient pas d’une hiérarchie, qui vient peut-être d’un égrégore qui est fabriqué par tout ce truc. Ce n’est pas forcément un stress négatif, mais il y a un stress parce qu’il faut se tenir non pas à des délais, ça ne veut rien dire, mais il faut vraiment faire le travail. Il faut que le travail soit fait et toujours fait. Et c’est assez stressant, mais pas aussi négativement qu’on pourrait avoir sur terre.
- Et je suis curieux de savoir : Est-ce que tu as besoin de prendre une substance ou une forme de nourriture ou pas ?
- Non. J’ai l’impression qu’on se nourrit de l’énergie des soleils et des étoiles. On se met en face et le corps qu’on a, absorbe la lumière et on transforme ça en énergie pour vivre.
- Et est-ce que vous vivez longtemps ?
- Je ne sais pas.
- Est-ce que votre corps peut dépérir au point ou votre corps disparait ou vous choisissez de partir quand vous le voulez ?
- Le corps peut mourir. S’il y a un manque d’exposition au soleil ou aux étoiles puisque c’est de ça qu’on se nourrit. Et si on est enfermé dans une pièce dans le noir, on peut mourir au bout d’un moment, oui.
- Et comment vous naissez, comment vous arrivez dans ce corps ? Est-ce qu’il y a besoin d’avoir une union entre 2 êtres ou pas ?
- J’ai comme l’impression que ce sont des naissances qui sont faites des étoiles directement. C’est à dire des êtres qui sortent énergiquement parlant des étoiles, qui naissent des étoiles. C’est difficile à voir et à expliquer. Mais il n’y a pas d’union, non. Il n’y a pas vraiment de liens affectifs entre les êtres.
Le dernier jour
- Très bien. Si tu es d’accord, je te propose qu’on avance au dernier jour dans cette vie qu’on est en train d’observer. On va avancer au moment où tu vas quitter cette vie et tu peux me dire ce que tu vois, ce qui se passe autour de toi.
- Alors j’ai l’impression qu’on est toujours sur ce gros vaisseau. Il y a peut-être eu des allers-retours depuis, mais là, je suis à ce moment là encore sur le vaisseau et il y a comme une espèce d’explosion qui vient… On n’est peut-être pas à côté du soleil. On est à côté d’une étoile et j’ai l’impression qu’elle explose. Et là, on se fait tous volatiliser parce qu’il y a un surplus d’énergie tellement fort qu’on est carbonisés et c’est là qu’on disparaît.
- Et qu’est ce qui se passe après, qu’est ce que tu vois autour de quoi ? Que fais-tu ?
- Il y a un trou noir et je retombe à nouveau dans cette salle d’attente toute blanche.
…
Je remercie Céline d’avoir accepté de partager une partie de son expérience.
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